Les coups de coeur de C d'Ego4

Ego4 ! Quand C. aime, elle vous le raconte...

vendredi, juin 15, 2007


[Méandres dominants]


'Méandres Dominants' de F.Altamira,
(Artésis éditions, ISBN: 978-2-930430-07-2 )


1/ Présentation


La quatrième de couverture (je la cite car elle est à mon sens assez exhaustive dans la concision), nous indique :

« Neuf voyages.
Neuf périples à travers les méandres dominants d’un ange en déchéance et d’un homme en altération.
Blasphèmes salvateurs et interdits friables pour le Déchéange, plongées en lumières révélatrices ou répulsives pour l’homme, de détours en perversions, leur existence s’affolent et deviennent circonvolutions pénétrantes…
Les voyages s’emmêlent, les errants fusionnent, les parcours se frôlent et s’accolent en un tango instable, charnel et déviant !

2/ L’être-Ange entre dialectique et unité

Sans vouloir sombrer dans une lecture symbolique échevelée, la dimension proprement initiatique de l'ouvrage est mise en lumière d'elle-même... Pourtant, il n'est rien au niveau de la linéarité qui puisse indiquer un cheminement, une progression réels. Il semble plutôt que tous les éléments soient présents syncrhoniquement.

L’ange est un être pur d'essence : il est un, être et pur, mais dénué de la conscience de choses acquises par l’expérience de situations existentielles…
Le Déchéange (ange nouvellement déchu) réfute donc dans un premier temps ses chaînes de lumière imposée, pour devenir l’homme qui expérimente.
Une fois l’homme établi dans sa condition, ce qui fait l’ange lui devient ‘masque’ à dénoncer…
Et l’homme prenant alors la mesure des forces obscures qui l’habitent révèlera à l’ange (présent dans l’essence de l’homme) son prodigieux polymorphisme par l’acte d’écriture.
A peine une métaphore. A peine. Pourtant rien d’explicite, ni dans l’ordre, la progression, ni dans l’ostentatoire. Car ce qui frappe dès les premières pages, c'est cette chute – plus que descente par ailleurs - sans balise dans les profondeurs intrinsèques, non par une banale affirmation narcissique du ‘moi’ qui se décline, mais par la force et la violence d’une métempsychose, le lien et la progression d’une déchéance choisie à travers les réseaux denses d'images qui se reprennent, se répondent et se réfléchissent…
Le recueil nous introduit par "dessiner en convenance le verbe sourd-muet" (l''écrire'), se poursuit plus loin par "Aveuglément nous laissons nos regards dressés ressusciter les astre réduits en poussière" ( la ‘vue’) et "Ma caverne pleure déjà mon absence" (Soledad)…
Et voilà posées les trois conditions nécessaires à ce voyage initiatique présent au long des pages mais non clairement déclamé… l’Exprimer, le -les- regards (le perceptif par extension), la réclusion…

Il nous est loisible d’appréhender ces neufs (chiffre comme épithète) voyages qui composent le recueil - d’ailleurs ‘voyage’ n’est qu’un vocable utilisé pour les commodités de la compréhension, il s’agit en fait de 'stases' -, non comme les étapes successives, mais comme éléments spontanément présents dans la dimension de la métamorphose entamée (puisque le temps comme la durée sont des notions expurgées du recueil). Et, aucun de ces éléments ne saurait exprimer à lui seul la libération des attributs angéliques par l’aliénation à la condition du mortel.
Cette métamorphose n’est pas non plus le résultat de leur mise en superposition.
Non, elle est le mystère de leur convergence vers un foyer central d’où rayonne le sens et la sensibilité.
Elles clament la vigueur d’une nouvelle conscience ex-haussé par l’angoisse, la peur, le renoncement, l’acceptation, la fuite, l’évanescence et la perception des choses, dans leur fulgurance et leur brièveté…
Parce qu’il a "toujours peur" qu’il est "toujours en colère et sans consolation", l’homme enseigne à l’ange la valeur de l’instant, la lutte, les affres du désir, la fureur du possédé(er)…

C’est donc un chemin nécessaire mais douloureux. Et nécessairement douloureux.
L’ange par sa déchéance ne contribue pas seulement à la désacralisation du monde (Déchéances) il est aussi, par lui-même désacralisé, l’exploration la plus lucide et la plus belle qu’il soit, les enjeux du drame posés comme jalons étant suffisamment évidents pour ne pas avoir besoin d’être soulignés outre mesure…
Il connaît des réveils déchirants et l’obéissance absolue aux ordres inéluctables qui régissent la matière animée et sa chair incarnée…
Prodigieusement éloquent, persuasif avec élégance, habile dans la dichotomie interne, il obtient une double grâce: entièrement libéré de dictats divins pour revêtir la toge de pélerin (païen) humain, il n’en conserve pas moins le vague souvenir d’une ataraxie perdue, à serrer contre ses flancs, cette idée d’infini… aspiré par la contemplation-spirale, dominant toute expression.

C’est le flou du regard de l’Etre-Ange (ange d’essence, homme d’existence) qui l'atteste, effarées d’être brusquement confrontées à la brutalité de l’existence, lacérées par la perception, les prunelles sont marquées, le regard corrompu à jamais…


3/ Explorer les abîmes pour gagner de l’altitude

Une nouvelle aporie pour l’évocation symbolique de cette dualité fondamentale parfois presque élevée à la hauteur d’une ascèse, qui pousse le Déchéange irrésistiblement et tour à tour vers des sommets d’absolu et de contemplation et des abîmes de déviances perverses avec l’horreur subséquente qu’elles engendrent en lui.

Envers des figures d’ombres dont le verbe aiguise les contours puissamment et magnifie les singularités, la violence du reniement nous avertit qu’il participe – bien plus que le blâme incolore que dispense sans chaleur les dogmes d’une morale éculée – du caractère lancinant du remord intimement ressenti.
Un condamné assiégé de remugles internes terrifiants, réprimés, ressent comme la morsure d’une fièvre qui ronge son sang, le besoin de s’en délivrer…

Il ne faut pas craindre de s’immerger entier dans un monde de teinte à la fois mélancolique à travers un épanchement nostalgique, élégiaque, contemplatif, furieux, empli de violences confessées et de douleurs d’être exhalées en cri de rébellion, un monde orageux de millions de charges éparses se déchargeant dans un fulgurant éclair refluant de toutes parts et où à la sérénité ténue de quelques brefs passages, se mêle inextricablement l’appréhension des maelströms à venir…
Un monde dévasté et embelli par la solitude, aussi, les échecs, les renoncements, qui ne prend rien pour acquis et qui de loin en loin exhibe une certaine aridité…

La descente en abîme invente comme symptôme révélateur un porn’érotisme - qui tient donc une place de choix dans l’œuvre, ni gratuitement, ni par provocation - aux images entêtantes pour exprimer des fantasmes paroxystiques adossés contre le déclin post coïtal spontané et inévitable dans une frénésie vissée à l’instant.
Quand la tyrannie de la chair brute l’accroupit à des obsessions sexuelles, il tempête d’une telle servilité et se honnit l’instant d’après ; mais lorsque trop longtemps refoulé le poison concentré des semences vaines le tympanise aussi, ses nerfs s’agitent et le cerveau se trouble…. La boucle est bouclée, terrible ouroboros…
L’être-ange devient le rôdeur exalté, exultant le bestial, sublime martèlement d’un désir omniprésent.
C’est qu’il s’agit à la fois d’une descente aux enfers et d’un envol qui déleste de tout ce qui est plomb…

Pourtant la femme inspire aussi à l’auteur une succession d’envolées apologétiques (L.Elles.Ailes, Contemplation)
Mais jusque dans les aspirations les plus enchanteresses sur la grâce féminine, on retrouve insistant et douloureux l’appel sauvage d'une libido dont la compulsion conquérante, la tonalité dominante et le besoin d'assujettir sont vécus comme déviants...

Le regard se perd dans ces profondeurs où l’on craint de lire la fascination éprouvée, tant elle tient à l’évidence qui lui a été octroyée, l’a haussé à une instance suprême du ressenti.

Cioran ne nous disait-il pas : "Les sources d’un écrivain, ce sont ces hontes" ?


4/ Stylistiquement parlant

S’il est un danger que court l’écriture poétique, c’est bien celui de se voir trop facilement incarnée, chargée du poids de corps auxquels elle n’appartient pas…
Personnellement, j’ai aimé de - en - "Méandres dominants" tout ce qui me détourne habituellement de ce type de poésie où les rimes contournent les règles de la métrique rigoureuse et de la versification classique tout en se réclamant d'elles…

Car, il ne s’agit pas ici d’un dénouement aux prises avec l’auto fiction poétique, métaphorique, ou parabolique - même si le symbole est présent en filigrane par l’audace sanguine des analogies – mais d’une prosodie où le mot joue à la fois son rôle strict qui est de suggérer sans maints artifices et soulève les surfaces froides, rigides et vitrées entre les sentiments exprimés, souvent antagonistes.
C’est donc une poésie qui donne le vertige du sublimatoire…

La première visée de l’auteur: subir sa propre invasion, combiner ses émois, ses plaisirs, se soustraire aux amnisties du jugement intérieur, se démanteler, se disloquer sans que l’écrit n’atteigne son point de rupture…

Seconde opération cette fois : promouvoir une syntaxe qui foule avec brutalité parfois la terre intérieure d’un homme, la laboure, la saigne afin qu'elle gagne en fertilité dans l'essor et le cri.
Contraindre et aligner la profusion en jachère d’un arrière-monde dans le formalisme des règles de la métrique.

_Mais non une métrique entièrement soumise au phénomène auditif de la diction, plutôt alliée à la logique de l’exprimé, la syncope ressentie ou l'assonance donnant une mesure de sens supplémentaire au mot ainsi mis en lumière.

_Les poèmes comptent également de brusques changements de rythmes ne laissant jamais de répit à l’oreille qui doit sans cesse procéder aux ajustements… Je ne sais si c’est intentionnel, je suppose que non, pas entièrement, mais ce qui est certain c’est que le procédé se révèle assez mnémonique…
Forcément, l’attention se fixe et le sens prend là encore une plus ample dimension…

_Et, quand le formel même libre se trouve encore trop engoncé dans le respect d'un certain protocole, le regard épouse le fluide de l'idée dans des vers libres ou confinant à la prose; les dissonnances internes, la colère, l'agitation... étant plus facilement déclamées dans les procédés précédemment décris.

De tout cela, cuisine et logique internes cohérentes, on perçoit après coup, que le décoratif, l’ornemental signifiant n’émanent pas d’une volonté réelle de l’auteur mais résultent d’un délicat équilibre pas forcément conscient, celui de l’expressif intentionnel à quoi s'ajoutent intuitivement et spontanément les armes vocables, syntaxiques, formelles.
En combinant de la sorte le lyrisme de ses mélodies verbales libres à d’autres plus rigoureuses, les développements plus contrapuntiques aux leitmotiv emphatiques, après avoir joué sur des variations de rythme, F.Altamira fomente des atmosphères probantes et au coeur du ressenti.
Le but étant toujours de pénétrer l'oeil, l'oreille et le cortex. Lui glisser ensuite un saisissement sémantique, en un sens large de la pensée.

5/ in Fine:

Voilà, une lecture possible des "Méandres dominants", la mienne… Lisez le sans attendre et inventez la votre !

6/ En pratique:

L'ouvrage est librement distribué sur Bruxelles (liste des librairies) et à Paris à la librairie Wallonie-Bruxelles de Paris (46 rue Quincampoix, 75004)


7/ Florilège de quelques favoris (ils sont nombreux):

....... N'être à l'autre.......
A-t-on jamais été soi dans les bras d'un autre
partageant la sueur, le mystère, le plaisir
ou est-ce un simulacre dans lequel on se vautre
une détresse maquillée pour ne pas se haïr?

Lorsque la peur de l'absolu devient insoutenable
lorsque écoeuré des scrutations cherchant le fou
que l'abattement étreint méthodique l'indésirable,
l'hédoniste peureux s'abandonnant au dégoût.

Alors plonger dans l'amour comme ultime recours
s'oublier dans la folie, la démence, la furie.
Alors se jeter sur l'autre comme un au secours
occulter qui l'on est et ce que l'on envie
pour donner, déverser, étancher en détours
transformé, déformé, cachant le moi ennemi.

Tandis que râles s'écoulent et que tremble le sang
Vais-je trouver refuge en un tel abandon,
courage d'inciser la membrane d'illusions
et naître vrai à l'autre en un vincible élan?

N'être plus ailleurs que là, les corps entremêlés
comme une proie facile, transparence écarlate
capable de m'offrir au jugement éclairé
par l'émergence de mes ombres les plus ingrates.

Il me reste le choix d'encore dissimuler
avec facilité de mentir, alternant
entre ce que l'on montre et ce qui est nié
gardant farouchement ce graal abrutissant
pour ne donner de moi qu'un relief polissé
une armure imparfaite aux reflets rassurants.

Mais se donne-t-on alors à l'être désiré?
Partage-t-on le vrai unis dans la torpeur
alors que séparés par deux autres damnés
consumés par nos feux et éteints par nos peurs ….?

.......Tryptique d'une fêlure.......

Fièvre
Où mes frissons de haine tabassent ma carcasse
M’échouent en mes abysses, exhument l’insanité
D’une fétide faconde d’inanité tenace
Où j’exsude la limaille de mon vernis craquelé
Les viscères convulsées, un brasier dans les yeux
Et des laves qui s’écoulent en m’incisant les cils
Je sens ma cage mollir gangrenée par le feu
De ma sève liquéfiée répandant le bacille

Mes absences content les chancres de mes déviances
Mes éveils sont râpeux, chancellements saccadés
Sang, coups, mépris et hargne, pulsions de ma démence
Alternent avec l’effroi d’abattements pétrifiés
Et s’agite intérieure fureur ébouillantée…

Fureur
Je voudrais déchiqueter, déchirer, défoncer
Propulsé dans les autres, j’ai besoin de crier
J’ai la peur agrippée à chacun de mes gestes
À ne pas toucher terre, que vriller me déleste

Contre eux, cette chienne de horde, je me dégoûte
Dépecé à vif, je me crache dans cette déroute
Et me démembre délabré, Sali, si seul
Jusqu’aux larmes enragées d’un océan qui feule

Et ne pas toucher terre, si vous saviez l’abîme
Qui m’attend si je quitte cette haine qui me décime
Je profère ma rage, mes faux crimes qui m’insultent
Jusqu’à perdre la foi en un dernier tumulte.
Au déni épuisé, le fracas seul exulte…

Fracas
Sous le manteau éteint, gisant dans les décombres
De ce énième séisme, la moindre vie me vide
Ma raison disloquée tremble sur ma pénombre
Et colmate la fêlure, cette béance avide
Dans l’obscurité floue, chaque os de ma conscience
Brisé durant l’impact me lancine en grinçant
L’écho du dernier cri résonne dans mon silence
Les crocs de ma folie se rétractent fumant

Désespérant pantin perclus du besoin d’être,
Je laisse les pluies d’abandon se déverser
recouvrir mon reflet du vernis du paraître
Étouffer la stridence de mon insanité
Jusqu’à autre éruption de cette faille aencrée…
.......

.......L’alanguie.......

J'ai longuement observé tes courbes alanguies
Que l'évanouissement rendait à l'innocence
Faibles chairs couvertes de sommeil, démunies
Épiderme de satin offert, sans défense

Pli de l'aine provoquant, ce relief me défie
Plaines graciles je viens pour souiller vos silences.
Mon souffle chaud effleure la torpeur de ton cou
S'égare déjà dans de troublantes arythmies
Alors que mes lèvres impriment un baiser flou
sur l'exquise tiédeur de ta nuque qui frémit.

Ma main chaude se dépose au creux de ta taille
Et - je le sens- infléchit le cours de ton rêve
Elle se fait plus légère, elle évite la faille
Là où le sommeil croise le réveil et s'achève

Il est trop tôt encore, il reste des parcelles
Que les doigts et la paume, ces avides élèves
Veulent fouler camouflés, à l'abri du réel
Et fouiller intrigués durant l'étrange trêve.

Les pointes de tes seins qui reposent innocents
Invitent ma langue à suavement s'y poser
Mais la belle gourmande déjà va plus avant
incluant dans sa course ta gorge dénudée
remonte et redescend, et même mordillant
Invitant à l'agape ma bouche sur affamée.

Il n'est plus temps je sais d'encore être discret
Ton souffle saccadé témoigne avec emphase
De ton désir impatient de quitter l'abstrait
De jouir, de frémir, de sombrer dans l’extase.

Tu me regardes alors, ton envie me sourit
Un gémissement léger, troublante égérie
Auquel comme un écho, je murmure conquis:
" J'ai longuement observé tes courbes alanguies"

.......Prémisses.......
Stupéfaction des marées, hautes et invasives
calcinant les sables lissés par les griffures
subjugation pétrifiante, enveloppe rétive
fluides mercuriens stupreux injectés en membrure

Se dessinaient cinglant les multiples supplices
que son esprit vice-ié ourdissait en secret
tandis que tout son être férocement en prémisse
s'emparait de l'élue, ses trésors découvrait

Battent les flux électrifiés qui sous le cuir
transportent des gorgées plus vives qu'Achéron
le malin se déploie, paroxysme et satyre
rigidité de l'armure, croisé en fusion

La bête en lui grondait, toute supplique serait vaine
et alors que ses doigts, hérétiques fouineurs
forçaient toutes les serrures, s'enfonçaient hors d'haleine
la sienne attisait les huiles coulant sans heurt.

Happer les globes le défiant, à pleines dents
enfoncer ses doigts durs sur les flancs, dans les cuisses
mordre, serrer, pincer, il n'avait plus le temps
pour s'emparer de tout et pétrir l'insoumise

Il allait la défaire, il la voulait gisante
au sortir de cette rixe qu'il rageait d’emporter
corps brûlé, traits livides, et fontaine tremblante
il pillerait son âme de tout plaisir gardé...
la proie et la sirène, unies en une icône
plantent leurs hameçons courbés dans les chairs dressées
délivrance du corps, soumis à la gorgone
aux serpents de soies pures, aux premisses sacrées

D'autres extraits sur le site de F. Altamira ici



8 Comments:

Anonymous Anonyme said...

Encore, encore, encore!

Monsieur Altamira, vous êtes de la veine des très grands.

Bravo!

30 août, 2007 17:06  
Blogger Ego said...

Heyhey ! I confirm

31 août, 2007 01:25  
Anonymous Anonyme said...

juste un essai

28 mai, 2011 18:46  
Anonymous Anonyme said...

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29 mai, 2011 03:36  
Anonymous Anonyme said...

re essai

29 mai, 2011 03:43  
Anonymous Anonyme said...

sdfgg

29 mai, 2011 03:44  
Anonymous Anonyme said...

dyrr

29 mai, 2011 03:46  
Anonymous Anonyme said...

enfin

29 mai, 2011 03:49  

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